Le Cameroun

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Loi N°96/06 du 18 janvier 1996 portant révision de la Constitution du 02 juin 1972.

Loi N°2008/001 du 14 avril 2008 modifiant et complétant certaines dispositions de la Loi N°96/06 du 18 janvier 1996 portant révision de la Constitution du 02 juin 1972.

L'organisation institutionnelle et politique actuelle de la République du Cameroun puise sa légitimité et ses fondements dans la loi N° 96/06 du 18 janvier 1996 portant révision de la Constitution du 2 juin 1972. Les dispositions constitutionnelles actuelles ont été adoptées par l'Assemblée nationale puis promulguées par le Président de la République après une large consultation de toutes les couches de la société camerounaise.

Dans le préambule de la Constitution, le peuple camerounais, fier de sa diversité linguistique et culturelle, proclame solennellement qu'il constitue une seule et même Nation, engagée dans le même destin. Il affirme "sa volonté inébranlable de construire la patrie camerounaise sur la base de l'idéal de fraternité, de justice et de progrès". Le préambule proclame aussi l'adhésion de la République du Cameroun aux principes démocratiques fondamentaux universellement reconnus, aux principes de l'unité africaine et à ceux formulés par la Charte des Nations Unies. Le peuple camerounais affirme son attachement aux libertés fondamentales inscrites dans la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, la Charte de l'ONU, la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples et toutes les conventions internationales y relatives et dûment ratifiées.

Les principes suivants sont solennellement affirmés: 

  • L'être humain, sans discrimination de sexe, de race, de religion, de croyance, possède des droits inaliénables et sacrés;
  • Tous les hommes sont égaux en droits et en devoirs. L'Etat assure à tous les citoyens les conditions nécessaires à leur développement;
  • La liberté et la sécurité sont garanties à chaque individu dans le respect des droits d'autrui et de l'intérêt supérieur de l'Etat;
  • Le domicile et inviolable. Nulle perquisition ne peut avoir lieu qu'en vertu de la loi;
  • Le respect de toute correspondance est inviolable ; il ne peut y être porté atteinte qu'en vertu de décisions émanant de l'autorité judiciaire;
  • L'Etat est laïc;
  • La loi ne peut avoir d'effets rétroactifs;
  • L'Etat assure à l'enfant le droit à l'instruction;

Tous les citoyens sont tenus de participer, chacun en proportion de ses capacités aux charges publiques. Ils doivent aussi contribuer à la défense de la patrie.

Le Centre International de Référence Chantal BIYA pour la recherche sur la prévention et la prise en charge du VIH/Sida (CIRCB) est l'aboutissement des efforts de la Première Dame du Cameroun, Madame Chantal BIYA, Ambassadrice de Bonne Volonté de l'UNESCO.

Inauguré le 23 février 2006, le CIRCB est le résultat d’un immense plaidoyer initié par les Premières Dames d’Afrique, à travers l'ONG Synergies Africaines, en direction d’un certain nombre de partenaires: Gouvernements camerounais et italien, Fondation Mondiale Recherche et Prévention Sida, UNESCO, Institut de Virologie Humaine. Il a pour objectif général la Recherche sur la Prévention et la Prise en charge du VIH/SIDA. Ses missions sont la recherche, la santé publique, les essais cliniques, la formation. Le but de ces missions est non seulement d’améliorer la prise en charge des malades, mais d’apporter un appui aux programmes initiés par le MINSANTE.

Le Centre est une Institution de recherche pluridisciplinaire, à vocation régionale et internationale. Il est implanté à Yaoundé et rattaché au Ministère en charge de la Santé Publique. Le CIRCB a été créé par Arrêté du Ministère de la Santé Publique en date du 17 Février 2006. Il entend participer à l’élan global de la communauté internationale pour accélérer les connaissances et la qualité des soins et services destinés aux personnes infectées et affectées par la pandémie.

Le label CIRCB est davantage ancré sur son Conseil Scientifique, présidé par le Pr Luc MONTAGNIER, qui regroupe d’éminents professeurs du monde de la médecine, de la science et de la recherche.

Le Cameroun est situé en Afrique Centrale, au fond du golfe de Guinée. 

Il est limité au Nord par le Tchad, à l’Est par la République Centrafricaine, au Sud par le Congo, le Gabon et la Guinée Equatoriale, à l’Ouest par le Nigéria.

Le Cameroun est un pays qui compte plusieurs grandes villes parmi lesquelles YAOUNDE, la capitale politique du pays qui compte plus d'un million d'habitants, DOUALA, la capitale économique compte plus de deux millions d'habitants. 
Ensuite viennent des villes comme GAROUA, BAFOUSSAM, MAROUA, BAMENDA, ... qui sont d'importants centres urbains.

 POPULATION
Le Cameroun compte 240 ethnies, réparties en trois grands groupes (Bantous, Semi-Bantous, Soudanais) et correspond à 240 langues nationales. Les ethnies les plus représentatives sont : 
-Bantous : Béti, Bassa, Bakundu, Maka, Douala, Pygmées … 
-Semi-Bantous : Bamiléké, Gbaya, Bamoun, Tikar,… 
-Soufdanais : Foulbé, Mafa, Toupouri, Arabes-Choas, Moundang, Massa, Mousgoum,…

 LANGUES
Le français et l’anglais sont les langues officielles, elles sont parlées respectivement par 70 % et 30 % de la population. L’Espagnol et l’Allemand sont également connues par de nombreux citadins.

 RELIGIONS
Le Cameroun est un état laïc. 
Deux principales religions y sont pratiquées : le Christianisme et l’Islam. On note aussi la pratique de l’Animisme par de nombreuses populations.

 FETES
Fêtes religieuses : 
Vendredi Saint, Pâques, Ascension, Pentecôte, Assomption, Noël, fin de Ramadan, fête du mouton.

Fêtes légales : 
Jour de l’An, fête de la Jeunesse (11 Février), fête du Travail le 1er Mai, Fête nationale le 20 Mai.

 SAISON TOURISTIQUE
En dehors de la chasse sportive qui se pratique dans la partie septentrionale du pays de novembre à mai, la saison touristique couvre toute l'année et les touristes peuvent visiter le Cameroun tout le long de l'année.

Climat et météo: Bonnes et mauvaises saisons

La saison sèche se situe de novembre à avril.

TEMPERATURES MINIMA ET MAXIMA: De 23 à 31°C en janvier et de 21 à 35° C en juillet.

Code ISO du Pays: CM

Décalage(s) horaire(s) / Paris : 1 heure l'été, pas de décalage en hiver

 LES 10 REGIONS DU CAMEROUN

  1. Région de l'Adamaoua
  2. Région du Centre 
  3. Région de l'Est 
  4. Région de l'Extrême-Nord 
  5. Région du Littoral 
  6. Région du Nord 
  7. Région du Nord-Ouest 
  8. Région de l'Ouest 
  9. Région du sud 
  10. Région du sud-ouest

La Région de l'Adamaoua 
Capitale Régionale : Ngaoundéré 
Population : 681 362 hbts 
Superficie : 63 701 km2 
Nombre de départements : 05 
Densité : 10,7 hbts/km2

Aspects touristiques : 
Château d'eau du Cameroun, cette Région est la zone par excellence des lacs de cratère, des ranches, des sources thermo minérales, des réserves de faunes et des grottes. Présence de Lamidats et des ethnies féodales.

La Région du Centre
Capitale Régionale : Yaoundé 
Population : 2 272 259 hbts 
Superficie : 68 953 km2 
Nombre de départements : 10 
Densité : 32,96 hbts/km2

Aspects touristiques : 
Cette Région qui abrite la capitale politique du pays offre aux visites plusieurs formes d'attractions. On citera : 
- la visite des sites naturels très nombreux dans la Région dont les grottes d'Akok-Bekoé 
- la visite des monuments et des traces de la colonisation dont la statue de Charles Atangana, premier chef des Ewondos, l'ethnie autochtone de la capitale. 
- La visite de la réserve forestière d'Ottomo (Ngounou)

La Région de l'Est 
Capitale Régionale : Bertoua 
Population : 711 651 hbts 
Superficie: 109 002 Km2 
Nombre de départements : 04 
Densité : 6,53 hbts/km2

Aspects touristiques : 
Le visiteur pourra sillonner la vaste étendue de forêt qui couvre cette Région. Il vous sera facilement aisé de visiter les campements des pygmées, la réserve du Dja et de vivre la Culture des Gbaya et Maka principales ethnies de cette vaste Région.

La Région de l'Extrême-Nord
Capitale Régionale : Maroua 
Population : 2 553 389 hbts 
Superficie : 34 263 km2 
Nombre de départements : 06 
Densité : 74,52 hbts/km2

Aspects touristiques : 
Ici le visiteur aura le choix entre le cynégétique, les grands lamidats, les paysages lunaires des Kapsiki, les grottes, les grandes chefferies, les lacs à forte concertation d'hippotames, les centres artisanaux ou encore les fantasias? 
On trouve de grands parcs nationaux : 
- le parc national de Kalamaloué à Kousseri 
- le parc national de waza à waza 
-le parc national de Mozogo Gokoro à Koza

La Région du Littoral 
Capitale Régionale : Douala 
Population : 1 861 463 hbts 
Superficie : 20 248 km2 
Nombre de départements : 04 
Densité : 91,93 hbts/km2

Aspects touristiques : 
C'est le siège de la culture du "Ngondo" grande fête traditionnelle des Sawa (appellation désignant les peuples de l'eau, autochtones de la région). C'est une région propice au tourisme balnéaire. Douala est non seulement le point de chute pour ceux qui visite le Cameroun, mais aussi la zone de concentration des monuments historiques en dehors des visites des chutes d'Ekom Kam, du lac OSSA et des autres sites naturels de la Région, le visiteur aura aussi à visiter les grandes plantations industrielles du Cameroun.

La Région du Nord
Capitale Régionale : Garoua 
Population : 1 145 038 hbts 
Superficie : 66 090 km2 
Nombre de départements : 04 
Densité : 17,33 hbts/km2

Aspects touristiques : 
le visiteur aura face à lui une gamme très variée de produits touristiques.ces produits multiformes se présentent sous forme de parc nationaux, de lamidats traditionnels, de plans d'eau (la benoué, le barrage de lagdo), de zone de chasse, de fantasias, de rites traditionnels, de sites archéologiques (traces de dinosaures). Les principaux parcs nationaux de la Région sont : 
- le parc national de la Bénoué 
- le parc national de boubandjida 
- le parc national du Faro

La Région du Nord-Ouest 
Capitale Régionale : Bamenda 
Population : 1 702 559 hbts 
Superficie : 17 300 km2 
Nombre de départements : 07 
Densité : 98,41 hbts/km2

Aspects touristiques : 
Zone de montagnes, cette Région est une continuité de la Région de l'Ouest. ses sites naturels, son paysage verdoyant, ses chefferies, ses chutes et son artisanat font cde cette Région un haut lieu de tourisme camerounais.

La Région de l'Ouest
Capitale Régionale : Bafoussam 
Population : 1 843 518 hbts 
Superficie : 13 892 km2 
Nombre de départements : 08 
Densité : 132,7 hbts/km2

Aspects touristiques : 
Zone de montagne, de chutes impressionnantes, de grandes chefferies Bamiléké et de lacs de cratères, c'est l'une des Régions du Cameroun à tradition de funérailles (carnaval lors du culte des morts entre les mois de novembre et de février) et du nguon (grande fête de rassemblement du peuple Banoum, novembre-décembre).

La Région du Sud
Capitale Régionale : Ebolowa 
Population : 514 336 hbts 
Superficie : 47 191 km2 
Nombre de départements : 04 
Densité : 10,9 hbts/km2

Aspects touristiques : 
Zone de forêt dense et des iles naturels, offre aux visiteurs un cadre féérique de repos au bord de la mer avec des plages de sable doré, et des promenades aux chutes de la Lobé. 
Les côtes camerounaises étant restées vierges, le visiteur peut ainsi du même coup admirer la flore (mangrove) et la faune aquatique, dans cette région propice au tourisme balnéaire.

La Région du Sud-Ouest
Capitale régionale : Buéa 
Population : 1 153 125 hbts 
Superficie : 25 410 km2 
Nombre de départements : 06 
Densité : 45,38 hbts/km2

Aspects touristiques : 
Cette Région abrite le plus haut sommet du pays, le mont Cameroun, et s'ouvre sur l'Océan atlantique; c'est une région propice au tourisme balnéaire. Au delà des différents produits touristiques qu'offrent cette région, le visiteur pourra apprécier le développement de l'écotourisme et visiter le parc national de Korup l'une de forêts humides les plus conservées de l'heure en Afrique.

LE TOURISME AU CAMEROUN 
Le Cameroun répond, de loin, aux envies et aux attentes des visiteurs. 
Le Cameroun privilégie la nature sauvage avec des phénomènes uniques au monde. 
Donnant la possibilité de combiner à loisirs, tourisme de plage et éco-tourisme.

Les "Plus Touristiques" 
Situé à la charnière de l'Afrique Occidentale et Orientale et s'étirant du fond du golfe de guinée jusqu'au Lac Tchad, le Cameroun offre des spécificités touristiques que l'on ne regroupe nulle part ailleurs en Afrique dans un même pays : Relief, climat, faune et flore, peuples et traditions. 
Cette particularité permet au Cameroun de développer tout au long de l'année plusieurs types de tourisme différents : 
Tourisme balnéaire, tourisme de montagne, tourisme de congrès et d'affaires, tourisme de safari et de chasse, éco-tourisme et tourisme culturel.

Mer et plage 
Le tourisme Balnéaire : 
Les 400 Kms de côte Atlantique du littoral camerounais sont propices au tourisme balnéaire dont les principales attractions sont des baies pittoresques, des plages naturelles et sablonneuses, des îles, des végétations de mangrove et des chutes se jetant directement dans la mer. 

PECHE AU LARGE DES PRINCIPALES VILLES COTIERES 
Pratiquée de manière artisanale ou industrielle et ouverte à tout amateur de pêche hauturière. Les nombreux fleuves qui irriguent le Cameroun constituent un réservoir d'espèces rares et abondantes qui donnent un caractère tout particulier à la pêche.

Safari et chasse 
Tourisme de Safari et de Chasse.
Le Cameroun compte sept parc nationaux dont le plus intéressant et le mieux aménagé est le parc de Waza dans l'Extrême Nord. Ces parc possèdent un important effectif d'animaux représentatifs de la faune africaine (éléphants, lions, girafes, rhinocéros noirs, panthères, buffles, antilopes, hippopotames, hyènes, gorilles, damalisques, guépards, etc...). 
Indépendamment des parcs nationaux où il est interdit d'abattre des animaux, il existe au Cameroun septentrional quatorze zones de chasse comportant plus de 500 kilomètres de pistes carrossables entretenues. 
Dans le domaine du tourisme de Safari, le Cameroun, en Afrique Occidentale et Centrale, vient en tête grâce à une meilleure mise en valeur de ses parcs et ses réserves de faune (Boubandjida) dans l'Adamaoua.

L'éco-tourisme 
L'intégration des préoccupations de préservations de l'environnement dans les projets d'aménagement touristique a conduit au classement et à la protection de certains sites naturels à des fins scientifiques, écologiques et touristiques. 
On peut citer notamment : 
LE PARC NATIONAL DE KORUP qui recèle des espèces végétales vieilles de plusieurs millions d'années. 
LA RESERVE DE DJA, classée patrimoine de l'humanité par L'UNESCO. 
LE MONT CAMEROUN, haut de 4.070m où a survécu une flore datant du quaternaire est classé site international pour l'ascension. Site écologique remarquable, il fait l'objet d'un vaste projet de valorisation par une O.N.G allemande "GTZ". Un volcan encore en activité dont la dernière irruption date de mars 2000. Le site bénéficie d'une pluviométrie très élevée (plus de 15m) à Cap Debunscha. 
LES SITES DE MAYO-REY portent encore des empreintes fossilisées de dinosaures. 

Le Tourisme Culturel 
La population camerounaise est une mosaïque de près de 200 groupes ethniques aux coutumes et traditions différentes dont les modes de vie traditionnels subsistent encore avec, au Nord et à l'Ouest, la conservation intacte des chefferies traditionnelles. 
Le Tourisme culturel tire sa richesse : 
De la diversité présentée dans l'art de vivre, le folklore, la religion, l'habitat et même la cuisine. Les cases Massa en forme ovale du Nord du pays sont uniques au monde. 
D’un artisanat développé, 
D’un patrimoine historique également très riche (monuments et vestiges) auquel il convient d'ajouter le bilinguisme français et anglais des camerounais. 
Le tourisme de montagne 
Le Mont Cameroun, qui surplombe la côte ouest, le Mont Manengouba, à la charnière du Cameroun francophone et du Cameroun anglophone, et le centre climatique de Dschang, bâti sur un plateau s'élevant à 10.800 m au dessus de la mer, constituent les hauts lieux du tourisme de montagne. 
Le microclimat de Dschang offre l'un des meilleurs lieux de relaxation du Cameroun.

Tourisme de Congrès et d'Affaires 
Les grandes villes de Yaoundé et de Douala, avec leurs infrastructures de standing international (palais de congrès, aéroports internationaux, hôtels de classe internationale) constituent les principaux pôles de développement du tourisme de congrès et d'affaires.

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,

Monsieur le Président de la Cour Suprême,

Mesdames et Messieurs les Députés,

Mesdames, Messieurs, 

Chers compatriotes,

Qu’il me soit d’abord permis de remercier Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale pour ses paroles de bienvenue et ses encouragements au début de ce nouveau mandat. 

Dans ce Temple de la démocratie, je tiens également à remercier une nouvelle fois les Camerounaises et les Camerounais de m’avoir renouvelé leur confiance. Il va sans dire qu’elle sera pour moi un précieux soutien moral dans l’exercice des lourdes responsabilités qui seront les miennes au cours des prochaines années.

Le serment que je viens de prêter devant vous, c’est-à-dire « devant le peuple camerounais » selon les termes de l’article 7 de notre Constitution, revêt, à mes yeux, une haute valeur symbolique. Il exprime d’une part une fidélité absolue aux institutions de la République et a d’autre part valeur d’engagement personnel de remplir les obligations qui sont celles du Chef de l’Etat, telles que les définit notre Loi Fondamentale.

Je m’engage donc personnellement et solennellement à exercer ces hautes responsabilités pour le bien du peuple camerounais, comme je l’ai fait par le passé.

Mesdames et Messieurs les Députés,

Ainsi que j’ai eu l’occasion de le dire au lendemain de la proclamation des résultats, je ne me dissimule pas l’étendue et les difficultés de la tâche à accomplir durant ce nouveau mandat. J’en ai exposé les grandes lignes au cours de la campagne électorale. Mais, je souhaite revenir devant vous sur certains points auxquels j’attache une importance particulière.

Au fil du temps, notre système démocratique s’enracine, se consolide et se perfectionne. L’activité de l’Assemblée Nationale en est une bonne illustration. Elle est le théâtre, en commissions ou en séances plénières, de débats sérieux – parfois très vifs – qui témoignent de la vitalité de l’institution. Loin d’être une simple « chambre d’enregistrement », elle joue un rôle essentiel dans notre vie démocratique. Elle doit continuer dans cette voie. Je suis heureux d’avoir cette occasion d’en féliciter son Président et tous ses membres.

L’Assemblée Nationale sera bientôt épaulée par le Sénat. Le pouvoir législatif sera alors exercé par un Parlement complet où les collectivités territoriales décentralisées seront, elles aussi, représentées. Par ailleurs, le processus de décentralisation, qui se poursuit de façon satisfaisante, sera mené à son terme avec un transfert complet des compétences et la mise en place des conseils régionaux prévus par notre Loi Fondamentale. Nous disposerons en conséquence d’une architecture assurant aux citoyens une meilleure participation à la vie publique, avec un bon équilibre entre l’Etat et les collectivités décentralisées. Il nous faudra également installer le Conseil Constitutionnel qui est un organe essentiel pour le fonctionnement de nos institutions.

De façon générale, nous pouvons, je crois, nous féliciter des progrès accomplis sur la voie de la démocratie. Des dispositions ont été prises pour garantir la régularité et la transparence des élections. L’exercice des libertés publiques et le respect des droits humains sont de mieux en mieux assurés. Certes, la critique systématique, par certains, de l’action gouvernementale n’a pas disparu, mais la volonté d’établir un dialogue constructif paraît gagner du terrain. C’est bon signe et j’espère que nous pourrons ainsi trouver des espaces d’entente sur les problèmes d’intérêt national.

Mais je dois dire que les comportements individuels ne sont pas toujours en harmonie avec la solidarité qui devrait être la marque d’une société démocratique. Trop souvent, l’intérêt personnel prend le pas sur l’intérêt général. Cet état d’esprit est à l’origine de ces dérives sociales que sont la fraude, la corruption, voire la délinquance.

Même si le chômage, la pauvreté et les inégalités peuvent expliquer en partie le déclin de la morale publique, nous devrons réagir avec encore plus de fermeté contre ces comportements délictueux auxquels il convient d’ajouter la conduite inadmissible de certains automobilistes irresponsables qui causent de véritables hécatombes sur nos routes. 

Nous nous devons en effet de continuer à bâtir une République exemplaire en luttant contre la corruption, en consolidant la démocratie. 

Dans cette perspective, je tiens à réaffirmer ma volonté de perfectionner sans répit notre système électoral. En deux décennies, beaucoup a été fait pour la tenue d’élections libres, transparentes et régulières ; nul ne peut valablement douter de ce que ceux qui exercent le pouvoir au Cameroun tiennent leur légitimité du peuple souverain. Si les progrès accomplis dans le domaine de la démocratie électorale sont indéniables, il n’en demeure pas moins que certains réglages sont à faire au niveau de notre organe électoral en vue de son meilleur fonctionnement. Aussi restons-nous, aujourd’hui comme hier, à l’écoute des suggestions et des recommandations. 

La République exemplaire que nous bâtissons est une République ouverte aux critiques constructives, sans revendication du monopole de la vérité. La République exemplaire est une République de liberté, de tolérance et de civisme.

Et je dois dire que je compte sur la participation de tous et de chacun, notamment des jeunes et des femmes, pour impulser la Nouvelle Dynamique dans tous les secteurs d’activités, pour mener à bien la mission qui m’a été confiée.

J’en viens maintenant à ce qui sera sans doute l’une des grandes affaires de ce septennat, c’est-à-dire l’accélération de la relance de la croissance 

Mais auparavant, jetons, si vous le voulez bien, un regard en arrière. Il n’y a pas si longtemps, notre gestion budgétaire se caractérisait par de nombreux dérapages. Nous peinions à assurer le versement régulier des salaires et pensions des agents de l’Etat et le service de la dette. Les contraintes de l’ajustement structurel limitaient nos ambitions. Nous devions négocier pour atteindre le point d’achèvement de l’initiative PPTE.

Aujourd’hui, nous avons remis de l’ordre dans nos finances publiques. L’allègement de notre dette nous a donné de nouvelles marges de manœuvre. Nous disposons désormais d’une vision à long terme qui fixe les étapes de notre marche vers l’émergence et de la stratégie pour la croissance et l’emploi qui nous guidera pendant les prochaines années. Bref, nous savons où nous allons et sommes libres de nos choix.

La récente crise économique et financière, même si elle n’a pas remis en cause les fondamentaux de notre économie, a freiné notre élan au moment où nous nous apprêtions à lancer nos grands projets agricoles, miniers, énergétiques et infrastructurels. Je suis heureux de pouvoir dire maintenant que, malgré un contexte mondial encore marqué par la morosité et par d’inhabituelles convulsions, la plupart de ces projets vont prochainement prendre corps et transformer radicalement l’économie de notre pays.

Je ne crois pas nécessaire de revenir en détail sur ces projets que j’ai souvent évoqués. J’estime toutefois utile d’insister sur certaines actions que nous allons entreprendre parce qu’elles conditionnent l’accélération de la relance de notre croissance :

- Parlons d’abord de l’agriculture, au sens large, qui fait vivre la majeure partie de notre population. Comme je l’ai dit à Ebolowa et à Maroua, nous devons faire notre « révolution agricole » et nous la ferons. En stimulant toutes nos productions, nous assurerons non seulement notre sécurité alimentaire mais aussi l’accroissement de nos exportations et la réduction de nos importations. Il nous faudra pour cela sortir des sentiers battus, changer de méthodes et mettre en œuvre des moyens modernes. Un seul exemple : réaliser, au Cameroun ou dans le cadre de la CEMAC, un vaste programme de production d’engrais à la mesure des besoins de notre agriculture.

- Quelques mots à présent sur l’énergie. Vous savez l’intérêt que j’y attache. Vous n’ignorez pas non plus les désagréments que la pénurie d’électricité peut provoquer pour nos populations mais également pour notre industrie, qui a perdu du terrain pour cette raison. 

Nos projets sont désormais en bonne voie. Les barrages de Lom Pangar, Memve’ele, Mekin et les centrales qui leur sont  associées, seront une réalité dans les prochaines années. D’autres suivront avec l’aménagement du cours de la Sanaga. Le cauchemar des pénuries sera alors derrière nous. Il convient toutefois de s’interroger sur l’origine des défaillances que nous avons connues. Entre projets mal gérés et engagements non tenus, les responsabilités devront être établies.

- Le problème du déficit d’énergie réglé avec le renfort de l’exploitation de nos gisements de gaz et l’apport des centrales thermiques, nous allons pouvoir relancer nos industries à partir de nos ressources minières et agricoles. Nous serons ainsi en meilleure position pour transformer nos matières premières, avec le double avantage d’obtenir un surplus de valeur ajoutée et de réduire nos importations. Nous aurons alors une industrie digne de notre pays.

- L’agriculture, l’énergie et l’industrie ont pour dénominateur commun un réseau d’infrastructures adapté à une économie en expansion. Ce réseau a été amélioré de façon visible dans la période la plus récente. De nouveaux projets de routes, d’installations portuaires, de lignes de chemin de fer, de télécommunications et de liaison par fibre optique sont en cours de réalisation ou sur le point de l’être. Ils permettront non seulement de faciliter les échanges, mais aussi de rompre l’enclavement et par là même de conforter l’unité nationale.

- Mais, me demanderez-vous, comment financer des investissements aussi considérables ? Il sera en priorité fait appel aux investisseurs privés nationaux et étrangers. Si les projets sont bien étudiés et rentables, l’accord pourra être trouvé. Nous nous tournerons également vers les Etats amis qui nous font confiance. Enfin, nous pourrons avoir recours à notre propre budget d’investissement et à l’épargne de nos concitoyens. Qui n’a pas été impressionné par la facilité avec laquelle notre grand emprunt a été souscrit ?

Je voudrais maintenant aborder le volet social de cette intervention.

Il faut avoir le courage de le reconnaître, les conditions de vie d’une partie de notre population sont très difficiles, particulièrement dans les zones rurales et à la périphérie des centres urbains. Ce sont pour la plupart des petits paysans, des chômeurs, des jeunes qui n’ont pu trouver d’emploi, des retraités ou des personnes âgées sans ressources. Notre pays ne fait pas exception en Afrique. Même dans les pays développés, la pauvreté s’étend.

Une création de richesses insuffisante, une forte démographie, un environnement international défavorable et un mode de développement inadapté, telles sont les raisons principales d’une situation qui rejette dans l’exclusion des centaines de millions d’individus dans le monde. Au Cameroun, qui n’est peut-être pas le plus mal loti, nous nous efforçons de trouver des solutions à la mesure de nos moyens.

Le chômage, véritable fléau social, est le mal le plus difficile à combattre. L’Etat crée des emplois publics selon ses possibilités. Au cours des dernières années, il a intégré des milliers de jeunes dans la fonction publique, notamment dans l’armée et les services de sécurité, l’enseignement et la santé. Actuellement, le recrutement de 25 000 diplômés que j’avais annoncé est effectif.

Mais, nous le savons, là n’est pas la vraie solution. C’est seulement la relance et l’accélération de la croissance qui permettront de régler progressivement le problème du chômage. Ce sont les grands projets et la révolution agricole qui ouvriront à beaucoup les portes de l’emploi. C’est la raison pour laquelle je m’engage, pour la part qui est la mienne, à les faire aboutir dans les meilleurs délais possibles.

Une autre dimension importante de la question concerne la professionnalisation de notre système éducatif. Cette mutation est en cours et l’on peut penser qu’elle donnera les résultats escomptés.

Je ne m’étends pas sur l’effort particulier qui a été fait pour multiplier les établissements scolaires de divers degrés et étendre notre réseau universitaire. Vous en constatez comme moi les résultats. Je suis confiant qu’à terme nous en percevrons les dividendes au plan de l’emploi.

Faciliter l’accès aux soins de santé et aux médicaments de qualité est une autre façon d’améliorer les conditions de vie de notre population, surtout pour les plus démunis. Des progrès indéniables ont été faits à cet égard. Ils restent insuffisants. C’est pourquoi nous continuerons à ouvrir de nouveaux centres de santé et à apporter à nos formations hospitalières les équipements de pointe qui leur font défaut parfois. Dans toute la mesure du possible, nous étendrons la gratuité ou la réduction du coût des soins pour les pandémies ou les maladies infantiles. La mise en place, dans le cadre de notre système de sécurité sociale, d’un dispositif d’assurance maladie facilitera l’accès aux soins des moins favorisés.

Beaucoup reste à faire, c’est vrai, pour mettre à la disposition des Camerounais un approvisionnement suffisant en électricité et en eau potable, préalable indispensable pour assurer des conditions de vie et de santé acceptables. Je crois pouvoir dire qu’avec la réalisation des projets énergétiques que j’ai évoqués et le programme d’adduction d’eau qui a démarré, la situation, de ce point de vue, devrait s’améliorer considérablement.

L’habitat demeure la priorité de notre action. Le programme de construction de 10.000 logements sociaux sera réactivé, en concertation avec le secteur privé et les autres partenaires nationaux et internationaux.

Je serai bref s’agissant de notre politique extérieure, car vous en connaissez les grands axes : soutien aux idéaux des Nations Unies et aux objectifs de l’Union Africaine, maintien des rapports de bon voisinage avec les Etats de notre sous-région, appui à l’intégration au sein de la CEMAC, renforcement de notre coopération bilatérale avec les pays amis traditionnels. Par ailleurs, nous déploierons tous les efforts nécessaires pour obtenir une représentation équitable de l’Afrique dans les organes des Nations Unies et en particulier au Conseil de Sécurité. Nous soutiendrons également les initiatives en vue « d’humaniser » une mondialisation qui n’a pas tenu toutes ses promesses.

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,

Monsieur le Président de la Cour Suprême,

Mesdames et Messieurs les Députés,

Mesdames, Messieurs, 

Voici l’essentiel de ce que je voulais vous dire alors que ce septennat commence.

Il y a sept ans, dans cette même enceinte, j’affirmais devant vous que deux conditions devaient être remplies pour que nous puissions avancer dans la voie du progrès économique et social :

Ø premièrement, il était nécessaire que notre pays continue de vivre en paix et dans la stabilité,

Ø deuxièmement, il était indispensable que nous nous rassemblions au-delà des frontières partisanes pour mener à bien le grand projet de société qui fera du Cameroun un pays où il fera bon vivre pour tous.

Ces conditions demeurent  d’actualité. Mais je dois ajouter que les progrès accomplis au cours des dernières années doivent nous apporter un surcroît de confiance dans notre avenir, un avenir de paix, de liberté, de prospérité et d’unité. 

C’est à cet avenir que nous devons tous travailler. Ainsi, pour les nouvelles générations, nous aurons préservé nos acquis, tous nos acquis, dans la paix et la stabilité. 

N’ayons pas peur de l’avenir. Tout dépend de nous, de notre détermination à servir notre pays. 

Mes chers compatriotes,

En plaçant mon mandat sous le signe des Grandes Réalisations, je vous invite tous à faire montre de plus d’audace, de plus de créativité, de plus d’innovation.

Vous, Camerounais de la diaspora en particulier, sortis des plus grandes écoles, exerçant vos activités dans des sociétés de rang mondial, vous qui excellez dans les domaines de pointe, le moment est venu de mettre votre expertise au service de votre pays.  

En prêtant serment, ce jour, devant le peuple camerounais, j’ai la conviction que TOUS ENSEMBLE, Camerounais des villes et des villages, de l’intérieur et de l’extérieur, sans discrimination de quelle que nature que ce soit, nous pouvons, mieux, nous devons résolument transformer le Cameroun en un chantier de l’émergence, c’est-à-dire : 

- en un pays qui crée des richesses et les redistribue de manière équitable,

- en un pays qui offre à tous des opportunités égales d’épanouissement, 

- en un pays à la croissance économique forte et durable, 

- en un pays à la sécurité alimentaire renforcée, 

- bref en un pays du bonheur de tous et de chacun.

TOUS ENSEMBLE, nous pouvons, nous devons relever ce défi. Je m’y suis engagé. Vous vous y êtes engagés. Le peuple camerounais s’y est engagé. L’heure est à l’action.

 Je vous remercie. 

 Vive la République !

 Vive le Cameroun !

  • MONNAIE

Le Franc CFA (franc de la Communauté Financière Africaine) a une parité fixe de 0,01 FRF

 - 1 FRF = 100 CFA (depuis le 12 janvier 1994)

 - 1 Euro = 655,96F CFA.

 - 1 Dollar = 502,53 CFA (au 19 avril 2013)

  • SANTE

Formalités sanitaires : seul le vaccin contre la fièvre jaune est obligatoire au Cameroun. Le vaccin contre l'Hépatite B est conseillé.

  • TOURISME

Situé à la charnière de l'Afrique Occidentale et Orientale et s'étirant du fond du Golfe de Guinée jusqu'au Lac Tchad, le Cameroun offre des spécificités en termes de relief, de climat, de faune et de flore qui lui permettent de développer tout au long de l'année plusieurs types de tourisme différents : tourisme balnéaire, tourisme de montagne, tourisme de congrès et d'affaires, tourisme de safari et de chasse, éco-tourisme et tourisme culturel.

LE TOURISME BALNEAIRE

Les 400 km de côte du littoral camerounais sont propices au tourisme balnéaire, dont les principales attractions sont des baies pittoresques, des plages naturelles et sablonneuses, des îles, des mangroves et des chutes se jetant directement dans la mer.

LE TOURISME DE SAFARI ET DE CHASSE.

Le Cameroun compte sept parcs nationaux dont le parc de Waza, dans l'Extrême Nord, avec ses animaux représentatifs de la faune africaine (éléphants, lions, girafes, rhinocéros noirs, panthères, buffles, antilopes, hippopotames, hyènes, gorilles, damalisques, guépards, etc...). Indépendamment des parcs nationaux où il est interdit d'abattre des animaux, il existe au Cameroun septentrional 14 zones de chasse comportant plus de 500 km de pistes carrossables.

L'ECO-TOURISME

La prise en compte des préoccupations environnementales dans les projets d'aménagement touristiques au Cameroun a conduit au classement et à la protection de sites naturels à des fins scientifiques et écologiques.

On peut citer notamment le Parc National de Korup, qui recèle des espèces végétales vieilles de plusieurs millions d'années, la reserve de Dja, classée patrimoine de l'humanité par l'Unesco, le mont Cameroun, haut de 4.070m, avec sa flore datant du Quaternaire, ou les sites de Mayo-Rey, portant encore les empreintes de dinosaures.

LE TOURISME CULTUREL

Le tourisme culturel tire sa richesse de la diversité présente dans l'art de vivre camerounais, l’artisanat, le folklore, la religion, l'habitat, la cuisine, et le patrimoine historique extrêmement riche du pays.

TOURISME DE CONGRES ET D'AFFAIRES

Les grandes villes de Yaoundé et de Douala, avec leurs infrastructures de standing international (palais de congrès, aéroports internationaux, hôtels de classe internationale) constituent les principaux pôles de développement du tourisme de congrès et d'affaires.

Pour remplir les formalités de police vous devez présenter :

 - Visa : la validité maximum d'un visa de tourisme est de trois mois avec plusieurs entrées et sorties. Si vous comptez loger chez des amis, il faut leur demander de vous fournir un certificat d'hébergement timbré et certifié conforme. Le visa est délivré par les représentations diplomatiques ou consulaires du Cameroun à l'étranger. Toutefois, si vous venez d'un pays où le Cameroun n'est pas représenté, vous pouvez obtenir le visa au poste frontalier.

 - Passeport en cours de validité

Taxe d'aéroport :

 - Destinations internationales : 10000 FCFA

 -  Destinations nationales : 500 FCFA

Le Renouveau Diplomatique Camerounais

Une diplomatie rayonnante, discrète mais efficace . Les principes de la politique extérieure du Cameroun s'organisent autour de trois idées-forces, à savoir: l'indépendance nationale, le non alignement et la coopération internationale. Ils reposent sur un trépied méthodique de présence, de participation et de rayonnement. Le Cameroun est l'un des rares pays de la planète à faire partie en même temps de la Francophonie, du Commonwealth et de l'Organisation de la Conférence Islamique.

La diplomatie camerounaise sous l'impulsion du Président BIYA

Depuis 1982 année de l'accession de Monsieur Paul BIYA à la magistrature suprême, l'on a pu observer une relance tous azimuts de la diplomatie camerounaise. La nouvelle impulsion qui lui a été donnée par le Président BIYA se traduit, entre autres, par l'organisation du 32è Sommet de l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA) en juillet 1996, l'admission au sein du Commonwealth en novembre 1995, l'organisation du 21ème Sommet Afrique-France à Yaoundé en février 2001 , le redéploiement de la carte diplomatique et consulaire par la consolidation des amitiés anciennes et la recherche de nouveaux partenaires, l'intensification et la diversification des relations avec les autres pays, la volonté réaffirmée de présence et de participation active sur la scène internationale et une gestion étroite du conflit frontalier avec le Nigeria. 

 Les missions diplomatiques du Cameroun à travers le monde

Depuis 1982, sous l'impulsion et l'orientation du président de la République, Paul BIYA, chef de la diplomatie, le Cameroun a élargi le cercle de ses partenaires à travers le monde par l'établissement de nouvelles relations diplomatiques et le renforcement de sa présence grâce à la création ou à la réouverture de plusieurs missions consulaires. Le Cameroun compte à ce jour, 37 consulats (25 consulats honoraires, 6 consulats d'État et 6 consulats généraux) répertoriés à travers les cinq continents.