Le Cameroun est engagé dans un ambitieux programme en vue de l’émergence économique à l’horizon 2035.
Le Président de la République, S.E.M. Paul BIYA, a transformé le Cameroun en chantier de l’émergence, c’est-à-dire, « en un pays qui crée des richesses et les redistribue de manière équitable; en un pays qui offre à tous des opportunités égales d’épanouissement; en un pays à la croissance forte et durable ; en un pays à la sécurité alimentaire renforcée, bref en un pays du bonheur de tous et de chacun. »
Les défis sont immenses. Ils demandent, pour être relevés, un engagement sans faille et sans réserve de tous, Camerounais des villes et des villages, de l’intérieur et de l’extérieur. Les Camerounais de la diaspora, sortis, pour la plupart, des grandes écoles, et qui excellent dans les domaines de pointe sont invités à mettre leur expertise au service du développement du Cameroun. L’émergence requiert aussi une ouverture vers des partenaires et des investisseurs étrangers disposés à accompagner notre développement.
Les grands projets structurants, dont les travaux sont en cours d’exécution, à travers le pays, en constituent les leviers essentiels. L’autre face visible de cette grande mobilisation porte sur l’agriculture, les mines, les hydrocarbures, la protection environnementale et les industries associées, les services à forte valeur économique, notamment dans les finances, les assurances, les technologies de l’information et de la communication et, plus globalement, l’économie numérique. Ces grands secteurs sont porteurs d’avenir pour la jeunesse et pour le pays dans l’ensemble. Ils se résument en quatre (04) pôles d’activités économiques :
Le pole agricole et environnemental :
- la protection de l’environnement ;
- la préservation des écosystèmes ;
- la révolution agricole avec l’avènement de l’agriculture de deuxième génération.
Le pole industriel de production et de transformation
- la construction des centrales thermiques ;
- la construction des barrages hydroélectriques ;
- la centrale à gaz de Kribi en vue de la génération d’une quantité suffisante d’électricité pour l’économie du pays ;
- la création et la gestion des PME-PMI.
Le pole de services et des nouvelles technologies :
- Le relèvement du niveau d’infrastructures de transport : routières, ferroviaires, maritimes etc.
- L’amélioration de structures sanitaires et hospitalières ;
- Le développement de l’éducation de base ;
- La densification de la carte scolaire et des institutions d’enseignement maternel, primaire et secondaire, technique et professionnel ;
- L’amélioration de l’offre de formation académique, universitaire et professionnelle ;
- L’augmentation de l’offre de communication sociale et téléphonique (fixe et mobile) ;
- La connexion à internet haut débit et aux réseaux sociaux.
Le pole de la gouvernance :
- Une gestion saine et rigoureuse des finances publiques ;
- La poursuite de la lutte sans merci contre la corruption et les détournements des deniers publics ;
- La mise à contribution de toutes les institutions chargées de la lutte contre ces fléaux : la Commission Nationale Anti-corruption (CONAC), l’Agence d’investigation Financière (ANIF), la Cour des Comptes, le Tribunal Criminel Spécial (TCS).