Après avoir pris part aux travaux de la 71ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies à New York et au terme d’un séjour privé en Europe, le Président de la République, qu’accompagnait la Première Dame, Mme Chantal BIYA, a regagné Yaoundé en fin d’après-midi du dimanche 23 octobre 2016. Le Couple présidentiel a été accueilli au bas de la passerelle, à l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen, par le Président du Sénat, Marcel Niat Njifenji, le Président de l’Assemblée Nationale, Cavaye Yeguié Djibril, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Philemon Yang, et le Ministre, Secrétaire Général de la Présidence de la République, Ferdinand Ngo Ngo. Il a également été salué à l’entrée du pavillon d’honneur par plusieurs autres personnalités ayant fait le déplacement de l’aéroport.
Le Chef de l’Etat a ensuite accordé des audiences au Président du Sénat, au Président de l’Assemblée Nationale, au Premier Ministre, Chef du Gouvernement, et au Ministre, Secrétaire Général de la Présidence de la République.
Ce retour du Président Paul BIYA intervient dans un contexte particulier au plan social, marqué par deux incidents majeurs survenus le 21 octobre 2016. A savoir, l’affaissement d’une partie de la chaussée sur l’axe Yaoundé-Douala dans la localité de Matomb, avec pour conséquence l’interruption totale de la circulation pendant 48 heures sur cet axe névralgique ; et, surtout, le déraillement à Eséka d’un train voyageurs de la société CAMRAIL effectuant la liaison entre Yaoundé et Douala. Le lourd bilan en pertes humaines –une soixantaine de morts à Eséka- et économiques enregistré suite à ces deux tristes événements suscite l’émoi au sein de la population.
Dans ce contexte, le retour du Chef de l’Etat au bercail constitue un moment de soulagement pour ses compatriotes qui attendaient avec impatience sa parole. En Père de la Nation, Paul BIYA s’est donc exprimé dès l’aéroport pour réconforter les familles si durement éprouvées par le drame d’Eséka et souhaiter un « rétablissement rapide » aux blessés. Ceux-ci seront soignés aux frais de l’Etat dans les formations hospitalières où ils ont été admis. Puis, le Chef de l’Etat a demandé aux Camerounais « de faire preuve de courage, de dynamisme et de volonté » dans les circonstances comme celles que nous vivons.