Le Président de la République, Paul BIYA, a signé le 30 juillet, la circulaire relative à la préparation du budget de l’Etat pour l’exercice 2014. 

La préparation de ce budget intervient dans un contexte marqué par une légère reprise de l’activité économique au niveau mondial, soutenue par les bonnes performances des pays émergents. Au Cameroun, les perspectives de croissance pour l’année 2013 se chiffre à 5%, en conséquence de l’amélioration de l’offre d’énergie électrique et de l’accroissement de la production des hydrocarbures, contre  6% pour la zone CEMAC (Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale), selon les prévisions de la Banque centrale ; et 6,1% pour l’ensemble de l’Afrique subsaharienne.  

Le processus d’élaboration du budget 2014 s’inscrit dans la poursuite de la mise en œuvre de la politique de développement économique, social et culturel de la nation, sous-tendue par le Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (DSCE), la boussole du Gouvernement depuis quelques années. 

L’objectif majeur en 2014 demeure la promotion d’une croissance forte et durable,  génératrice d’emplois à travers notamment l’amélioration de la productivité, la consolidation du tissu productif ainsi que la poursuite de la diversification des partenaires commerciaux du Cameroun et l’amélioration du climat des affaires.  

La circulaire présidentielle souligne la nécessité  de consolider la budgétisation par programmes en vigueur depuis le début de l’exercice 2013, afin que l’action publique continue à être appréciée sur la base des objectifs fixés au préalable et assortis d’indicateurs fiables et facilement mesurables.  

Au  plan économique, le Gouvernement devra poursuivre  la mise en œuvre des grands projets agricoles, miniers, énergétiques et industriels ; l’amélioration des capacités de l’offre d’énergie, y compris des énergies renouvelables ; le développement des infrastructures de transport ; la densification du réseau et des infrastructures de télécommunications ; l’élaboration d’un programme de mise à niveau des entreprises nationale afin de favoriser leur adaptation et leur insertion dans les échanges commerciaux internationaux, etc. .

Au plan social, des actions seront entreprises pour accroître l’accès des populations à l’eau potable, à l’électricité et au logement décent ; consolider les acquis dans les secteurs de l’éducation et de la santé ; favoriser la prise en compte de l’approche genre et des handicaps dans tous les secteurs socio-économiques…

En matière de gouvernance, l’assainissement et la maîtrise des finances publiques devront être poursuivies. Dans cette optique, la transparence dans la gestion publique doit être renforcée et un accent tout particulier mis sur l’obligation de rendre compte.