Le Président de la République, Paul BIYA, a ouvert ce lundi, 06 octobre 2014, les travaux de la 60ème Conférence de l’Association des Parlementaires du Commonwealth en présence d’environ 800 délégués issus des 53 Etats membres répartis à travers le monde.

Dans son discours de circonstance, le Chef de l’Etat a d’emblée observé que « par leur présence massive, les parlementaires du Commonwealth  témoignent, de façon éloquente, de l’intérêt qu’ils portent à la solidarité entre les peuples qu’ils représentent.  C’est aussi, pour la grande famille du Commonwealth, une belle preuve de son engagement résolu à œuvrer avec constance et détermination en faveur d’un monde meilleur. Ceci est un réel motif de satisfaction, mais aussi et surtout d’espérance. » 

S’agissant ensuite du thème de cette conférence, à savoir : «Le repositionnement du Commonwealth dans l’optique de l’Agenda de Développement Post 2015 », le Président BIYA a souligné toute sa pertinence, car il cadre avec les fondements mêmes du Commonwealth et est d’une « actualité brûlante ». Le Chef de l’Etat a relevé, pour le déplorer, que les Objectifs du Millénaire pour le Développement ne seront pas atteints comme prévu en 2015. Toutefois, il s’est félicité  des « avancées notables » enregistrées dans certains domaines tels que la scolarisation, la couverture vaccinale, la lutte contre le VIH et le paludisme, et la promotion du genre à l’école. Malheureusement, « la famine n’a pas été éradiquée ; la pauvreté recule trop lentement ; le chômage, en particulier celui des jeunes, demeure un problème épineux ; et la couverture sanitaire reste insuffisante ». 

Dans ce contexte, Paul BIYA recommande, dans  l’Agenda Post 2015, d’ « inventer des stratégies nouvelles à même de conduire à une amélioration substantielle des conditions de vie des populations ».  A cet égard, « tous les acteurs » devront faire  preuve de « plus de volonté politique, de plus de générosité et d’une solidarité plus effective, plus concrète et plus agissante. L’interdépendance des Etats et l’unité du genre humain nous le commandent. » 

Quel rôle dans ce contexte pour les parlementaires du Commonwealth ? La réponse du Chef de l’Etat est claire : « Il vous revient  de plaider auprès des pouvoirs publics nationaux et internationaux pour qu’ils respectent les engagements souscrits. Il vous appartient, dans chacun de vos pays, d’œuvrer pour que ces engagements aient force de loi. »

Pour terminer, le Président de la République a émis le vœu que Yaoundé soit un tournant pour les parlementaires du Commonwealth en faveur d’un développement partagé dans le monde.

 

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