L’une des leçons qu’on peut tirer du Sommet extraordinaire de la CEMAC qui vient de se tenir à N’Djamena au Tchad, est la reconnaissance du rôle catalyseur que joue le Chef de l’Etat Camerounais, S.E. Paul BIYA, dans le processus d’intégration sous-régionale.
En effet, que ce soit dans le discours d’ouverture du Président hôte, le tchadien Idriss DEBY ITNO, dans le bilan du dernier quinquennat dressé par le Président de la Commission, le Congolais Pierre MOUSSA, ou encore dans le communiqué final ayant sanctionné ce Sommet extraordinaire, le Président de la République du Cameroun a été présenté comme le pilier de cette communauté sous-régionale. De par son rôle avant-gardiste, il a su donner l’impulsion pour un passage de la CEMAC des Etats à la CEMAC des peuples qui a été célébrée à N’Djamena avec l’annonce de l'effectivité de la libre circulation intégrale au sein de la communauté.
L’on se souviendra à cet effet, que c’est dès l’adoption par les Chefs d’Etat de l’acte additionnel du 25 juin 2013, rendant exécutoire la libre circulation des personnes et des biens au sein de la CEMAC, que le Cameroun y a adhéré.
L’on se souviendra également que face à la crise économique aigue qui menace la sous-région, en raison de la chute drastique des cours des matières premières, c’est à l’initiative du Président Paul BIYA que le Sommet extraordinaire du 23 décembre 2016 s’est tenu à Yaoundé. Aussi, le président sortant de la Commission de la CEMAC a-t-il tenu à lui rendre un vibrant hommage en saluant cette "action capitale pour la mise en place de mesures visant à faire face à la crise". Une crise économique et financière qui a une incidence considérable, non seulement sur les Etats membres, mais également sur le fonctionnement des structures sous-régionales, et particulièrement de la Commission./-