Le prestigieux ouvrage érigé au lieu-dit « Governor’s office » a été inauguré ce mercredi 18 février 2014, en fin de journée par le Président de la République, en compagnie de Madame Chantal Biya. Il pèse cent soixante tonnes, avec un diamètre de 17 21 mètres et une hauteur totale de 10 mètres à partir du sol.
Le Couple présidentiel a été accueilli au lieu de cérémonie par le Ministre, Directeur du Cabinet Civil de la Présidence de la République, Président du Comité National d’Organisation des Cinquantenaires. Une foule, nombreuse comme la veille, est venue massivement acclamée le Président Paul BIYA et Son Epouse qui séjournent à Buea dans le cadre de la célébration du Cinquantenaire de la Réunification.
Apres s’être livré à la découverte de la plaque commémorative, le Chef de l’Etat a parcouru la fresque artistique déroulée autour du monument. Cette grande fresque représente dix figures d’ancêtres et divinité des quatre aires culturelles du Cameroun : l’aire soudano-sahélienne l’aire Grassfield , l’aire Fang-beti , et l’aire Sawa .
Dans son importante déclaration à la télévision nationale, le Chef de l’Etat s’est réjouit de la belle qualité de cet ouvrage qui symbolise l’unité de notre pays. Ensuite il a salué les efforts consentis par les populations pour assurer la paix au Cameroun.
La déclaration du Président de la République à l’issue de
l’inauguration du monument des Cinquantenaires à Buea.
« Le monument est magnifique. Le Cameroun réunifié vient restituer l’identité camerounaise dans sa diversité. Je crois que ce monument est une belle réalisation. La célébration du cinquantenaire est grandiose. Nous avons fait notre possible. L’essentiel c’est dans les cœurs. C’est d’abord un évènement intérieur. Il faut que les Camerounais se sentent plus unis, plus proches les uns avec les autres au-delà des diversités culturelles et linguistiques. C’est le but final. Et les monuments sont des symboles. Ce qu’on veut c’est que les Camerounais se sentent de plus en plus unis. A propos de la remise des peines, c’est pour montrer l’importance qu’il y a à cultiver l’unité. J’ai voulu que ce soit un grand moment de joie. Et que cette joie atteigne même les personnes qui se trouvaient en quelque sorte en marge de la société. Certains retrouvent la liberté aussi. Nous voulons que ce soit un grand moment de joie et d’allégresse pour renforcer l’unité nationale »