Au cours de la cérémonie d’ouverture de la Conférence Internationale de Yaoundé, « la Flamme de la Paix » a été remise au Chef de l’Etat, S.E. Paul BIYA, par le Président de la Commission de l’Union Africaine, M. Jean PING, qui a déclaré que l’Organisation panafricaine a décrété l’année 2010, année de la paix. La date du 21 septembre 2010 marquera l’apothéose de cette commémoration.

 

Monsieur le Président de la Commission de l’Union Africaine,

Messieurs et Mesdames les Chefs d’Etat et de Gouvernement,

Mesdames, Messieurs les Ministres,

Honorables Invités,

Mesdames et Messieurs,

Chers compatriotes,

C’est avec un sentiment de profonde gratitude, mais aussi de sincère satisfaction, que je reçois cette Flamme de la Paix que, Monsieur le Président de la Commission de l’Union Africaine, vous venez de me confier solennellement.

Ce n’était pas prévu dans notre colloque mais la paix est nécessaire partout.

Je voudrais tout d’abord vous remercier, Monsieur le Président, pour les mots combien aimables et flatteurs que vous avez prononcés à mon endroit et celui du Cameroun.

Je voudrais saisir également cette occasion pour vous féliciter pour vos multiples initiatives en faveur de la Paix et de la Sécurité sur le Continent et, en particulier, pour la consécration de cette année 2010 comme année de la Paix et de la Sécurité en Afrique.

L’idéal à travers cette consécration serait de voir toutes les armes se taire dans tous les foyers de conflits en Afrique, les Frères ennemis se tendre la main et tenir le langage de la paix.

J’accepte donc d’autant plus chaleureusement « la Flamme de la Paix » que je demeure convaincu que le combat pour la Paix, sur le Continent et au-delà, est et demeure un des seuls qui vaille d’être mené. Sans la Paix, vous le savez, point de développement, et j’ajouterais, point de démocratie.

Mon peuple, le Peuple camerounais, croit à la Paix et reste déterminé à la promouvoir, à la cultiver et à la préserver, tant à l’intérieur de nos frontières qu’avec tous nos voisins sans exclusive.

L’Afrique, vous l’avez souligné, a assez souffert des guerres de toutes sortes. Elle aspire à la paix, mais la paix et la sécurité resteront des leurres, tant que les droits humains continueront à être bafoués, tant que l’injustice prévaudra dans la redistribution des richesses nationales, tant que les acteurs politiques se refuseront au dialogue démocratique et tant que la pauvreté et la misère resteront le quotidien des peuples africains.

Combattre la misère, instaurer et renforcer l’Etat de droit, promouvoir la justice et l’équité, valoriser le dialogue, c’est cela, œuvrer pour la paix.

La Flamme de cette Paix que je reçois de vos mains ce jour, a pour moi la portée d’un nouvel engagement à persévérer dans la voie que nous avons choisie et qui est celle de la recherche de la paix par le dialogue et la concertation. 

Je terminerai en formulant le souhait que cette Flamme, symbole de la paix, puisse illuminer tous le Cameroun, toute l’Afrique et pourquoi pas le monde entier. 

Je vous remercie.
 
Yaoundé, le 18-05-2010