Après s’être tenu, pendant plusieurs années, relativement à l’écart des ensembles culturels et politiques à vocation francophone et anglophone pour des raisons historiques, de politique intérieure et d’équilibre entre les deux grandes communautés linguistiques nationales (anglophone et francophone), le Cameroun a finalement décidé, sous la houlette du Président Paul BIYA, de devenir membre à part entière de l’Organisation Internationale de la Francophonie, le 19 novembre 1991 – et du Commonwealth le 26 octobre 1995.

Cette adhésion à la Francophonie est l’expression de la volonté du Cameroun de s’insérer dans la dynamique de la formation des grands ensembles culturels et économiques qui caractérisent le monde aujourd’hui. 

Dans son premier discours devant cette instance internationale au Sommet de la Francophonie de Chaillot en France, le 28 novembre 1991, le Président Paul BIYA a indiqué que : « Par cette adhésion, le peuple camerounais tient à manifester sa ferme volonté (…) d’œuvrer au renforcement du dialogue Nord-Sud en vue d’un ordre économique mondial plus juste ».   

L’instauration d’un ordre économique mondial plus juste est en effet l’un des principes constants de l’engagement du Cameroun au sein de la Francophone. Cette préoccupation est au cœur de tous les discours et interventions du Président Paul BIYA lors des différents Sommet de l’OIF. A chaque fois, le Chef de l’Etat plaide pour une régulation des relations économiques internationales fondée sur l’équité et la solidarité et qui tient compte davantage de la situation des pays du Sud. 

Le Cameroun pense que l’OIF dispose de nombreux atouts pour être un acteur majeur et  incontournable sur la scène internationale. A ce titre, elle doit porter les revendications des pays du Sud pour une solidarité agissante envers les pays les moins avancés. 

Le Cameroun, qui a besoin de concours extérieurs pour la relance de son économie, n’ignore pas les avantages qu’il pourrait tirer de son appartenance à ces grands ensembles culturels et économiques.  

Le Cameroun fier de sa diversité linguistique et culturelle, partage la conviction de l’OIF selon laquelle les pays ayant en partage l’usage de la langue française doivent affirmer leur spécificité francophone à travers l’utilisation de la langue française, tout en veillant au respect du multilinguisme et du multiculturalisme.

Le Cameroun partage aussi les valeurs de solidarité, de dialogue, de paix et d’éthique, qui fondent l’Organisation Internationale de la Francophonie.

 

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