Madame Chantal BIYA, Première Dame du Cameroun, a participé, le vendredi 6 décembre 2013 au Musée d’Orsay à Paris, aux côtés d’une vingtaine d’autres épouses de Chefs d’Etat africains, à la réunion de mobilisation contre les violences sexuelles faites aux femmes en Afrique, organisée en marge du Sommet de l'Elysée pour la Paix et la Sécurité en Afrique (6-7 décembre 2013). 

Cette conférence de mobilisation était présidée par Madame Valérie Trierweiller, compagne du Chef de l’Etat français. 

Madame Chantal BIYA, dont l’engagement pour les causes humanitaires n’est plus à démontrer a été accueillie à son arrivée sur les lieux par Mme Valérie Trierweiller.

Avant d’entrer dans le vif du sujet, une minute de silence a été observée en hommage à Nelson Mandela, ce grand combattant de la dignité humaine et des droits des femmes disparu le jeudi 5 décembre 2013 à Johannesburg, à l’âge de 95 ans. 

La projection du film sur les violences sexuelles en République Démocratique du Congo (RDC), co-réalisé par la cinéaste Camerounaise Osvalde Lewat, a mis en exergue les graves violences faites aux femmes en période de guerre. Dans ce cas en particulier, la guerre du Kivu a laissé des séquelles indélébiles. 

Dans son message envoyé pour la circonstance, le Président François Hollande a témoigné son engagement et sa solidarité à la cause des femmes en Afrique. 

Mme Valérie Trierweiller a affirmé son refus de l’impunité, sa volonté d’agir et de rompre le silence. « Chères Premières Dames, je vous demande, avec moi, de ne plus vous taire », a-t-elle lancé aux épouses des Chefs d’Etat africains. 

La Représentante spéciale du Secrétaire Général de l’ONU, en charge de la question des violences sexuelles commises en période de conflit, Mme Zainab Bangura, a réitéré la volonté des Nations Unies de mettre un terme à un phénomène pouvant être assimilé à un crime contre l’humanité. 

Dans la Déclaration signée par les Premières Dames d’Afrique et Mme Valérie Trierweiller, à l’issue de cette réunion de mobilisation, elles affirment que : « Nous (…) dénonçons la persistance intolérable de violences sexuelles dans les conflits et refusons qu'elles soient considérées comme des conséquences inévitables, voire acceptables des guerres ».  Elles réclament des poursuites contre les auteurs de ces violences sexuelles.