Près de sept millions de Camerounais étaient appelés aux urnes ce dimanche, 9 février 2020, pour élire les 180 députés à l’Assemblée Nationale et les conseillers municipaux dans les 360 communes que compte le pays.

Le Président de la République, Paul BIYA, et son épouse ont accompli leur devoir civique à la mi-journée à l’école publique bilingue de Bastos située dans l’arrondissement de Yaoundé 1er, l’une des sept communes que compte la capitale.

Comme tous les autres électeurs, le Chef de l’Etat et Mme Chantal BIYA se sont pliés aux exigences du vote telles que prescrites par ELECAM, l’organe indépendant chargé de l’organisation des élections, en présence de nombreux observateurs nationaux et internationaux.

Au sortir du bureau de vote, le Président Paul BIYA s’est confié à la presse.

 

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Interview accordée à la presse par le Président Paul BIYA, au sortir du bureau de vote.

Question :

Excellence Monsieur le Président de la République, après avoir achevé votre droit civique, quel est le sentiment général qui vous anime en ce moment ?

Réponse :

D’abord un sentiment de joie, de satisfaction. J’ai accompli mon devoir de citoyen et j’en suis heureux. Je saisis cette occasion pour demander à tous mes compatriotes de faire leur devoir en allant au vote, contrairement aux appels au boycott de certains petits partis politiques. En tout cas, la démocratie marche au Cameroun et elle avance à grand pas, et je vous en félicite les Camerounais.

Question :

Quelle importance vous accordez à ces élections qui se tenaient après le Grand Dialogue National, après le statut spécial aux régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, ce qui vient donner un statut particulier à ces régions ?

Réponse :

Ce que je disais, c’est que la démocratie fait des pas de géant au Cameroun. Il y a eu le Grand Dialogue National, il y a les lois sur la décentralisation, le statut spécial, la loi sur le bilinguisme et bientôt nous aurons aussi, quand les élections municipales auront pris fin, on aura à élire les conseillers régionaux. C’est le grand pas vers une démocratie plus développée. Je n’en suis que satisfait et je remercie les Camerounais de m’apporter leur dynamisme, leur concours à la marche de cette grande démocratie.

Merci.