Présent à New York depuis le dimanche 17 septembre, le Président de la République a pris part mardi au siège des Nations Unies, à la séance d’ouverture du débat général de la 72ème session ordinaire de l’Assemblée Générale. Il était accompagné de son épouse, Madame Chantal BIYA, ainsi que des membres de la suite officielle.

Pendant plusieurs heures, le Président Paul BIYA, assis aux premières loges avec les autres dirigeants du monde, a écouté attentivement les premières interventions de ce débat général sur le thème : « Priorité à l’être humain : paix et vie descente pour tous sur une planète préservée ».

Il y a eu d’abord l’intervention du Secrétaire Général des Nations Unies, Antonio Guterres, qui a décrit un monde en difficulté « où les êtres humains souffrent et la colère gronde », avant d’appeler les 193 Etats membres à « agir pour faire régner la paix ». Puis celle duPrésident de l’Assemblée Générale, Miroslav LAJCAK, qui a, quant à lui, souligné que la paix et la prévention devraient être au centre de toute action de l’ONU.

Ensuite, les interventions des Chefs d’Etat et de Gouvernement. C’est le Brésil qui a ouvert le bal suivi des Etats-Unis d’Amérique, de la France et d’autres pays. Le Président Donald Trump a réaffirmé la puissance militaire de son pays à « une époque de promesse immense et de grand péril ». Il a menacé de « détruire totalement la Corée du Nord ». Le patron de la Maison Blanche a également réaffirmé la ligne directrice de sa politique : les Etats-Unis d’abord. Le Président Emmanuel Macron s’est dit déterminé à poursuivre la mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le Climat malgré la décision des USA de se retirer dudit Accord. En marge du débat général, le Président français a présidé une réunion de haut niveau consacrée au lancement du Pacte Mondial sur l’Environnement. Le Chef de l’Etat y était représenté par le Directeur du Cabinet Civil, Martin Belinga Eboutou. Il s’est aussi fait représenter à la réunion de haut niveau sur la RCA par le Ministre des Relations Extérieures, Lejeune Mbella Mbella et le Ministre chargé de Mission à la Présidence, Paul Atanga Nji.

Parmi les dirigeants africains à prendre la parole hier à la tribune des Nations Unies, il y avait le Président de Guinée, Alpha Condé, Président de l’Union africaine. Il a appelé à accroître la représentation de l’Afrique au sein du Conseil de Sécurité, en réclamant l'élargissement de ce Conseil dans ses deux catégories de membres, « dont deux sièges permanents et un total de cinq sièges non permanents pour l'Afrique, choisis par l'Union africaine. A défaut de l'abolition du véto, a-t-il précisé, les nouveaux membres permanents du Conseil de Sécurité devront avoir les mêmes prérogatives et privilèges que les membres actuels. »

Le Président de la République, Paul BIYA, fera entendre la voix du Cameroun à l’ONU le 22 septembre prochain.