Je voudrais joindre ma voix à toutes celles qui ont, ici, rendu hommage au Président Mandela.
La mort de Nelson Mandela est une grande perte pour l’Afrique et pour le monde.
Sa vie et son œuvre seront à jamais une source d’inspiration pour les générations futures.
Au nom du Peuple camerounais et en mon nom propre, j’adresse mes condoléances émues à la famille du défunt, au Président ZUMA et à tout le Peuple sud-africain.
Monsieur le Président de la République Française,
Excellences, Mesdames et Messieurs les Chefs d’Etat, de Gouvernement et de Délégation,
Monsieur le Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies,
Monsieur le Président en exercice de l’Union Africaine,
Monsieur le Président du Conseil Européen,
Monsieur le Président de la Commission de l’Union Européenne,
Madame la Présidente de la Commission de l’Union Africaine,
Mesdames et Messieurs,
Intervenant à ce stade de nos travaux, j’ai envie de dire que j’arrive trop tard, tout a été dit et très bien dit. Alors, mon propos sera, essentiellement,  de remercier et de féliciter.
Vous féliciter et vous remercier Monsieur le Président de la République Française pour l’heureuse initiative de ce Sommet sur la Paix et la Sécurité en Afrique.
Vous avez eu raison de compléter ce thème général par une réflexion sur le Partenariat Economique et le Développement. En effet, depuis 1967, avec la publication par le Pape Paul VI de l’Encyclique ‘’Populorum Progressio’’, ‘’Développement des Peuples’’, il est admis que le Développement est le nouveau nom de la Paix.
Le thème de nos débats est ‘’Paix, Sécurité et Développement en Afrique’’. Il est important parce que, à lui seul, il est tout un programme. Un programme qui nous interpelle tous... Un programme qui nous convie à une action solidaire et concertée. A agir, dans l’intérêt mutuel de l’Afrique et de l’Europe, dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant.
Je voudrais également remercier et me féliciter de cette occasion supplémentaire qui nous a été donnée de mettre en exergue les menaces que  les actes de braconnage, les trafics de toute sorte, les prises d’otages, les actes de piraterie et les changements climatiques, font peser sur la Paix. La pauvreté constitue également une menace à la Paix. Et le Conseil de Sécurité de l’ONU ne s’y est pas trompé qui a fait de la lutte contre la pauvreté un élément fondamental dans la construction de la Paix.
Pour venir à bout de ces menaces et assurer la Paix elle-même, il nous faut conjuguer nos forces, nos énergies et nos ressources pour agir en partenaires.
Enfin, laissez-moi vous dire combien nous avons apprécié l’excellente préparation de nos travaux.Â
Le document de Déclaration finale en est une parfaite illustration. Il présente, selon nous,  l’avantage de couvrir l’ensemble des menaces à la Paix en Afrique, de couvrir nos principales préoccupations et de proposer des actions qu’ensemble nous devons prendre, dans le cadre de ce partenariat international tant souhaité. Aussi trouvons-nous digne d’intérêt et appuyons l’idée d’un forum international sur la Paix, la Sécurité et le Développement en Afrique.
Il est une situation qui nous préoccupe au plus haut point. C’est celle qui prévaut en Centrafrique, pays voisin et frontalier du Cameroun. Je salue la mobilisation et la détermination de la communauté Internationale à agir à nos côtés.
Je pense aux Nations Unies dont le Conseil de Sécurité vient d’adopter la résolution S/2013/717 dans le cadre du chapitre 7 de la Charte.
Je pense aussi à l’engagement de la France, à sa promptitude à répondre à l’appel des autorités de la RCA. Nous apprécions sa décision d’envoi de troupes en appui aux forces africaines de la CEEAC déjà sur place. Ainsi, ensemble, nous allons assurer la protection des populations civiles, le rétablissement de la sécurité ainsi que la restauration de l’autorité de l’état sur l’ensemble du territoire de ce pays frère.Â
Cette contribution de la Communauté Internationale au maintien de la Paix en Afrique ne saurait évidemment dispenser les africains de leur responsabilité principale dans ce domaine.
Monsieur le Président,
L’Afrique est, dit-on, le continent de l’avenir et nous ajoutons bien volontiers que l’Afrique est une terre de croissance pour la France, l’Union Européenne et le Monde.
Je voudrais conclure mon propos par où j’ai commencé en remerciant le Président de la République Française, Monsieur François HOLLANDE. Vous avez eu, Monsieur le Président, l’heureuse idée de nous convier dans celle belle ville de Paris pour qu’ensemble nous trouvions les voies et moyens d’aller plus loin dans le partenariat Afrique-France. Ce partenariat suppose au préalable l’instauration d’un climat de paix sans lequel aucune action de développement n’est possible.
Merci de l’engagement de la France, de l’Union Européenne et de l’ONU aux côtés de l’Afrique, en quête de paix, de sécurité et de développement./-
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Paris, le 07 décembre 2013