La Première Dame camerounaise, Chantal BIYA, était l’une des invitées de la First Lady des Etats-Unis, Michelle OBAMA, à une rencontre consacrée à l’éducation de la jeune fille dans le monde. Un rendez-vous tenu, le lundi 19 septembre 2016, en marge des travaux de la 71e Assemblée Générale de l’ONU au siège de cette institution à New-York.

L’initiative « LET GIRLS LEARN », mise en œuvre par la  Première Dame des Etats-Unis, repose sur un postulat : « éduquer une jeune fille, c’est construire une famille solide, édifier une communauté plus forte et assurer un meilleur avenir à la société ». Ce principe guide l’engagement de Michelle OBAMA.

A travers « LET GILRS LEARN », il s’agit de permettre aux jeunes filles de bénéficier d’une bonne éducation. 62 millions de jeunes filles dans le monde souffrent toujours de sous-scolarisation. Les pays où le plus grand nombre de jeunes filles a atteint au moins le niveau secondaire sont aussi ceux où le taux de mortalité maternelle et infantile est au plus bas ; ceux où la séroprévalence au VIH/SIDA est moindre, et la malnutrition résiduelle.

En s’adressant aux Premières Dames réunies au  Bernard Jacobs Theatre de New York, la First Lady américaine compte sur la force de persuasion de ses homologues pour mobiliser le maximum de ressources financières et humaines pour mieux éduquer les Jeunes filles. 

Eh dehors des témoignages des ressortissantes du Malawi, de Palestine et de Jordanie qui ont exposé leurs expériences de sous-scolarisation, l’assistance a pu savourer de belles sonorités musicales qui meublaient la soirée. Plusieurs Premières Dames du continent y prenaient part ; notamment celles du Cameroun, du Nigeria, du Ghana, et du Malawi, aux cotés d’autres conjoints de Chefs d’Etats et de Gouvernements présents à la 71e Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies.